Chers amis qui avez fait la sieste sous le filaire, à la maison ou en vacances 😉
Merci à ceux qui ont fait le déplacement jusqu’à Saint-Anatole pour écouter Olivier Fermon.
Allongés sur des chaises longues à l’ombre du filaire, nous ne nous sommes pas endormis.
Olivier nous a tous captivés, des plus petits aux plus grands.
Je vais essayer de vous restituer ses propos.
À 11 ans chez ses parents en Bretagne, un message intérieur très fort lui dit « Il n’y a pas de plus grand Amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime. Viens et suis moi. » Vous connaissez ces paroles en Jean 15 – 13. Il est rempli d’Amour et veut donner sa vie au Seigneur. Cet Amour l’habite constamment et il veux quitter la maison pour suivre Jésus. Son papa reste prudent ; « Attendons ».
Il passe 8 ans au petit juvénat chez les frères, où il trouve un accueil joyeux, priant, avec du sport. En chaque fin d’année scolaire, on lui pose la même question : « Que veux-tu faire ? » et toujours la même réponse : « Je veux suivre le Seigneur, mais comment ? ». Le désir de donner sa vie au Seigneur le poursuit toujours mais il ne sait pas de quelle manière. Il approfondit sa relation avec le Seigneur et découvre toujours de nouvelles facettes de son Amour et de sa grande Miséricorde.
Voilà comment il présente ses découvertes et son questionnement : Trois fourmis montent sur un éléphant, mais aucune n’en fait la même description.
En terminale où il est le seul garçon de sa classe, il est connu pour sa foi en Dieu. Ses amies en confiance, viennent lui demander conseil. C’est ce qui l’a mis sur le chemin de l’évangélisation. En fin de terminale, les frères lui reposent la même question : « Que vas-tu faire après le bac? ». Cette fois-ci, ils ont la réponse : évangéliser.
Ses parents se remettent en chemin et adhèrent à un mouvement charismatique. Ils lui font connaître la Puissance de l’Esprit Saint. Un complément essentiel dans sa foi en Dieu trinitaire.
Sans formation, le Seigneur le prend en charge. Pendant un an dans l’abandon et la confiance, il est à Jeunesse Lumière où il est formé pour la Mission.
Six mois en Suisse avec Eucharistein ; il vit 24h/24 avec les gens de la rue. Et il nous dit « Tu passes de Jésus Eucharistie à Jésus dans tes frères ».
Après son année à Jeunesse Lumière, la question est reposée : « Que fais-tu l’an prochain ? »
Il est alors appelé au Secours Catholique où il passe dix sept ans. Il y apprend l’humilité, l’abandon et l’obéissance. Après ce temps, alors qu’il quitte son travail pour se consacrer à l’évangélisation, il reçoit un mél de l’évêque d’Albi qui souhaite le rencontrer. Dans la prière il reçoit cette parole du Seigneur : « C’est mon apôtre que tu vas voir ». Après deux heures de discussion est né « Disciples pour la Mission ».
Un évangélisateur doit laisser son confort et s’adapter aux « surprises » du Seigneur. Quand une personne accepte la prière, c’est tout de suite en sa présence, pas « Je prierai pour toi » et c’est toujours le Seigneur qui agit. Le Seigneur agit comme « un chirurgien ». Lui seul connaît le fond des cœurs et sa main vient restaurer la personne d’abord dans sa dignité d’enfant de Dieu.
Dieu ne condamne pas. Par exemple : la personne n’est pas un voleur mais une personne qui a volé.
Une personne est venue le voir alors qu’elle avait eu du mal à pardonner à son père. Le Seigneur lui a alors montré ce que vivait son père. Quand on vit dans l’Esprit Saint, notre Esprit est disponible et seul le Seigneur sait ce qui convient le mieux à la situation.
Sa mission au sein du diocèse s’est arrêtée au printemps.
Sa femme a trouvé tout de suite du travail et il continue d’être au service des personnes dans la discrétion et la fidélité au Seigneur.
Et si nous lui reposons la question de chaque fin d’année, il nous répondra « évangéliser ; toujours selon la volonté du Seigneur. »
Merci Olivier pour ce beau témoignage qui nous dit que « Le Seigneur écrit droit avec des lignes courbes » et « Qui regarde vers Lui, resplendira sans ombre ni trouble au visage ».
Que le Seigneur vous bénisse.
Martine
L’église de Saint-Anatole et sa vie pastorale