« La Communion des Saints »

 

Toussaint : cheminons avec 9 témoins de l’Invisible !
neuvaine du 24 octobre au 1er novembre 2023
 

La fête de la Toussaint, que nous fêtons tous les ans début novembre, nous donne l’occasion de raviver ce que l’Église appelle « la communion des saints », un terme du Symbole des Apôtres, credo que nous récitons le dimanche.

Le catéchisme de l’Église catholique (n° 947 à 960) nous enseigne que l’Église est l’assemblée de tous les saints.
Il s’agit de l’ensemble des fidèles vivants et morts, la communion entre tous les membres de l’Église sur terre et dans le ciel. Cette communion a lieu dans l’amour du Cœur de Dieu.

Sur la terre, cette communion est le partage des biens spirituels des membres de l’Église en marche vers le Royaume : communion dans la même foi ; communion des sacrements qui nous unissent et nous régénèrent dans la grâce divine ; communion des charismes au service de la mission et communion dans la charité, en particulier envers les petits, les pauvres et ceux qui souffrent.

Cette communion est aussi celle avec les membres de l’Église du Ciel.
Le Concile Vatican II nous dit :
« En attendant que le Seigneur soit venu dans sa majesté… les uns parmi ses disciples continuent sur terre leur pèlerinage ; d’autres, ayant achevé leur vie, se purifient encore ; d’autres enfin sont dans la gloire, contemplant dans la pleine lumière, tel qu’il est, le Dieu un en trois Personnes… Tous cependant, à des degrés divers et sous des formes diverses, nous communions dans la même charité envers Dieu et envers le prochain » (Lumen Gentium 49).
Intercéder pour les membres encore en pèlerinage sur la Terre fait partie de la vocation des membres de l’Église du Ciel. Le concile poursuit :
« Étant en effet plus intimement liés avec le Christ, les habitants du ciel contribuent à affermir plus solidement l’Église en sainteté… Ils ne cessent d’intercéder pour nous auprès du Père, offrant les mérites qu’ils ont acquis sur Terre par l’unique Médiateur de Dieu et des hommes, le Christ Jésus… Ainsi leur sollicitude fraternelle est du plus grand secours pour notre infirmité ».
C’est aussi notre vocation de prier pour eux, car notre prière peut non seulement les aider mais aussi rendre efficace leur intercession en notre faveur.

Père Joseph Dequick, 27 octobre 2017

(Toussaint 2020)

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