Premières Lectures pour funérailles

16 lectures bibliques au choix ci-dessous

 

L 1 – Espérance de la résurrection
Nous allons entendre quelques paroles de Job, cet homme si profondément éprouvé, qui avait tout perdu. Mais dans son malheur, il lui reste la foi et l’espérance.

 Lecture du livre de Job                                            19, 1.23-27a
En ces jours-là, Job prit la parole et dit : « Je voudrais qu’on écrive ce que je vais dire, que mes paroles soient gravées sur le bronze, avec le ciseau de fer et le poinçon, qu’elles soient sculptées dans le roc pour toujours : Je sais, moi, que mon libérateur est vivant, et qu’à la fin il se dressera sur la poussière des morts ; avec mon corps, je me tiendrai debout, et de mes yeux de chair, je verrai Dieu.
Moi-même, je le verrai, et quand mes yeux le regarderont, il ne se détournera pas. »

  
L 2 – «Dieu détruira la mort»
La vie humaine connaît le deuil et les larmes. Mais le prophète nous permet d’entrevoir le monde nouveau où Dieu rassemblera son peuple dans la joie parfaite.
 

Lecture du livre d’Isaïe le Prophète                                25, 6a.7-9
Ce jour-là, le Seigneur, Dieu de l’univers, préparera pour tous les peuples un festin sur sa montagne. Il enlèvera le voile de deuil qui enveloppait tous les peuples et le linceul qui couvrait toutes les nations. Il détruira la mort pour toujours.  
Le Seigneur essuiera les larmes de tous les visages, et sur toute la terre il effacera l’humiliation de son peuple ; c’est lui qui l’a promis. Et ce jour-là on dira : « Voici  notre Dieu, en lui nous espérions, et il nous a sauvés ; c’est lui le Seigneur, en lui nous espérions ; exultons, réjouissons-nous : car il nous a sauvés ! »

 

L 3 – La vie des justes est dans la main de Dieu»
Tous, nous sommes tentés de voir dans la mort un malheur immérité, capable de nous faire douter de Dieu. Il faut croire, au contraire, que la mort n’est pas un échec et une fin, mais l’entrée dans la vie de Dieu.

 

Lecture du livre de la Sagesse                         2,23; 3, 1-6.9
Dieu a créé l’homme pour une existence impérissable, il a fait de lui une image de ce qu’il est en lui-même.  
La vie des justes est dans la main de Dieu, aucun tourment n’a de prise sur eux. Celui qui ne réfléchit pas s’est imaginé qu’ils étaient morts ; leur départ de ce monde a passé pour un malheur ; quand ils nous ont quittés, on les croyait anéantis, alors qu’ils sont dans la paix. Aux yeux des hommes, ils subissaient un châtiment, mais par leur espérance ils avaient déjà l’immortalité. Ce qu’ils ont eu à souffrir était peu de chose auprès du bonheur dont ils seront comblés, car Dieu les a mis à l’épreuve et les a reconnus dignes de lui. Comme on passe l’or au feu du creuset, il les a accueillis. Ceux  qui mettent leur confiance dans le Seigneur comprendront la vérité ; ceux qui sont fidèles resteront avec lui dans son amour, car il accorde à ses élus grâce et miséricorde.

 

L 4 –  «Confiance en Dieu dans l’épreuve»
L’épreuve peut nous accabler un moment. Elle ne doit pas nous enfermer dans la révolte ou l’amertume, mais nous ouvrir à l’espérance.
 

Lecture du livre des Lamentations                       3, 16-26 
J’ai oublié le bonheur, la paix a déserté mon âme ! Et j’ai dit : « Toute mon assurance a disparu avec l’espoir qui me venait du Seigneur. »  
Revenir sur la misère où je m’égare, c’est de l’amertume et du poison ! Sans trêve, mon âme y revient, et je la sens défaillir.  
Mais voici que je rappelle en mon cœur ce qui fait mon espérance : les bontés du Seigneur ne sont pas épuisées, ses miséricordes ne sont pas finies ; elles se renouvellent chaque matin, car sa fidélité est inlassable. Je me dis : « Le Seigneur est mon partage, c’est pourquoi j’espère en lui ». Le Seigneur est bon pour qui se tourne vers lui, pour celui qui le recherche. C’est une bonne chose d’attendre en silence le secours du Seigneur.
 

L 5 –  «Passer par la mort avec le Christ pour vivre avec Lui»
Dans la vie et la mort de chaque homme se joue une mystérieuse communion avec le Seigneur. Saint Paul rappelle aux Romains que par le baptême, notre vie est définitivement liée à celle du Christ. Rien, pas même la mort, ne peut nous séparer de lui.

 

Lecture de la lettre de saint Paul Apôtre aux Romains 6, 3-9
Frères,
Nous tous qui avons été baptisés en Jésus-Christ, c’est dans sa mort que nous aons été baptisés. Si par le baptême dans sa mort, nous avons été mis au tombeau avec lui, c’est pour que nous menions une vie nouvelle, nous aussi, de même que le Christ, par la toute-puissance du Père, est ressuscité d’entre les morts.
Car, si nous sommes déjà en communion avec lui par une mort qui ressemble à la sienne, nous le serons encore par une résurrection qui ressemblera à la sienne. 
Nous le savons : l’homme ancien qui est en nous a été fixé à la croix avec lui, pour que cet être de péché soit réduit à l’impuissance, et qu’ainsi nous ne soyons plus esclaves du péché.
Car celui qui est mort est affranchi du péché.
 Et si nous sommes passés par la mort avec le Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec lui.
Nous le savons en effet : ressuscités d’entre les morts, le Christ ne meurt plus, sur lui la mort n’a plus aucun pouvoir.

  
L 6 – « L’espérance d’un monde nouveau »
Où mènent ces souffrances, cette mort qui nous saisit ? Saint Paul les compare à l’enfantement douloureux d’un monde nouveau. Notre cri de souffrance peut aussi être un cri d’espoir.

 

Lecture de la lettre de saint Paul Apôtre aux Romains          8, 18-23
Frères,
j’estime qu’il n’y a pas de commune mesure entre les souffrances du temps présent et la gloire que Dieu va bientôt révéler en nous. En effet, la création aspire de toutes ses forces à voir cette révélation des fils de Dieu. Car la création a été livrée au pouvoir du néant, non parce qu’elle l’a voulu, mais à cause de celui qui l’a livrée à ce pouvoir. 
Pourtant, elle a gardé l’espérance d’être, elle aussi, libérée de l’esclavage, de la dégradation inévitable, pour connaître la liberté, la gloire des enfants de Dieu.
Nous le savons bien, la création tout entière crie sa souffrance, elle passe par les douleurs d’un enfantement qui dure encore. Et elle n’est plus seule. 
Nous aussi, nous crions en nous-mêmes notre souffrance ; nous avons commencé par recevoir le Saint Esprit, mais nous attendons notre adoption et la délivrance de notre corps.

 

 L 7 –  «Qui pourra nous séparer de l’amour du Christ ?»
Quelles que soient nos épreuves et nos souffrances, nous en triompherons avec le Christ, grâce à son amour. Car même la mort ne peut nous séparer de l’amour du Christ.

 

Lecture de la lettre de saint Paul aux romains          8, 31-35.37-39
Frères,
si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? Il n’a pas refusé son propre Fils, il l’a livré pour nous tous : comment pourrait-il avec lui ne pas nous donner tout ? Qui accusera ceux que Dieu a choisis ? puisque c’est Dieu qui justifie. Qui pourra condamner ? puisque Jésus Christ est mort ; plus encore : il est ressuscité, il est à la droite de Dieu, et il intercède pour nous. Qui pourra nous séparer de l’amour du Christ ? la détresse ? l’angoisse ? la persécution ? la faim ? le dénuement ? le danger ? le supplice ? Non, car en tout cela nous sommes les grands vainqueurs grâce à celui qui nous a aimés. J’en ai la certitude : ni la mort ni la vie, ni les esprits ni les puissances, ni le présent ni l’avenir, ni les astres, ni les cieux, ni les abîmes, ni aucune autre créature, rien ne pourra nous séparer de l’amour de dieu qui est en Jésus Christ notre Seigneur.

 

L 8 –  « Vivre et mourir pour le Seigneur »
Celui qui a toujours reconnu dieu pour son Seigneur peut paraître avec confiance devant lui. Mourir est ainsi le dernier acte d’une vie vécue dans la fidélité.
 
Lecture de la lettre de saint Paul aux romains     14, 7-9
Frères,
aucun d’entre nous ne vit pour soi-même, et aucun ne meurt pour soi-même : si nous vivons, nous vivons pour le Seigneur ; si nous mourons, nous mourons pour le Seigneur. Dans notre vie comme dans notre mort, nous appartenons au Seigneur. Car, si le Christ a connu la mort, puis la vie, c’est pour devenir le Seigneur et des morts et des vivants.
Tous nous comparaîtrons devant le tribunal de Dieu.
car il est écrit : aussi vrai que je suis vivant, di le Seigneur, toute créature tombera à genoux devant moi et toute langue acclamera Dieu. Aisni chacun de nous devra rendre compte à Dieu pour soi-même.
 

L 9 – « Nous croyons au Christ mort et ressuscité » 
À la suite de tant de croyants, nous croyons que le Christ est ressuscité et vivant. Son amour est plus fort que la mort. C’est là l’essentiel de notre foi, le message de l’Évangile. Pour affermir notre cœur vacillant, nous accueillons cette profession de foi. Elle porte notre espérance.

 

Lecture de la première lettre de saint Paul aux Corinthiens   1 – 15, 1-5.11
Frères,

je vous rappelle la Bonne Nouvelle que je vous ai annoncée ; cet Évangile, vous l’avez reçu, et vous y restez attachés ; vous serez sauvés par lui si vous le gardez tel que je vous l’ai annoncé ; autrement, c’est pour rien que vous êtes devenus croyants.
Avant tout, je vous ai transmis ceci, que j’ai moi-même reçu : le Christ est mort pour nos péchés conformément aux Écritures, et il est apparu à Pierre, puis aux Douze. Bref, qu’il s’agisse de moi ou des autres, voilà notre message, et voilà votre foi.

 

L 10 –  « La Résurrection du Christ annonce la nôtre »
Le Christ est venu parmi nous pour vivre notre vie et aussi notre mort. Sa résurrection est la promesse de la nôtre, elle autorise l’espérance. Laissons la parole de Paul déployer toute sa force dans notre cœur blessé.

 

Lecture de la première Epître de saint Paul aux Corinthiens       15, 12.16-20
Frères,
nous proclamons que le Christ est ressuscité d’entre les morts; alors, comment certains d’entre vous peuvent-ils affirmer qu’il n’y a pas de résurrection des morts ? Si les morts ne ressuscitent pas, le Christ non plus n’est pas ressuscité. Et si le Christ n’est pas ressuscité, votre foi ne mène à rien, vous n’êtes pas libérés de vos péchés ; et puis, ceux qui sont morts dans le Christ sont perdus. Si nous avons mis notre espoir dans le Christ pour cette vie seulement, nous sommes les plus à plaindre de tous les hommes. Mais non, le Christ est ressuscité d’entre les morts, pour être parmi les morts le premier ressuscité.

 

L 11 – « Mort, où est ta victoire ? »
La mort nous fait peur parce qu’elle nous paraît la fin de tout. Jésus nous apprend qu’elle est un passage, une Pâque, qui débouche sur l’éternité et la plénitude de l’amour. Confiants et apaisés, nous pourrons traverser l’épreuve.

 

Lecture de la première lettre de saint Paul aux Corinthiens          15, 51-54.57
Frères,
c’est une chose mystérieuse que je vous annonce : même si nous ne mourons pas tous, nous serons tous transformés, et cela instantanément, en un clin d’oeil, quand retentira le signal au dernier jour. Il retentira, en effet, et les morts ressusciteront, impérissables, et nous serons transformés. car il faut que ce qui est périssable en nous devienne impérissable ; il faut que ce qui est mortel revête l’immortalité.
Et quand ce qui est périssable en nous deviendra impérissable, quand ce qui est mortel revêtira l’immortalité, alors se réalisera la parole de l’Ecriture : la mort a érté engloutie dans la victoire. Rendons grâce à Dieu qui nous donne la victoire par Jésus-Christ, notre Seigneur.

 

L 12 – « Dieu nous prendra avec lui »
Ceux qui nous ont quittés sont avec le Christ Jésus. La perspective de les rejoindre en allant à la rencontre du Seigneur adoucit notre épreuve actuelle et adoucira celle de notre propre mort.
 

Lecture de la première Épître de saint Paul aux Thessaloniciens    4, 13-18
Frères,
nous ne voulons pas vous laisser dans l’ignorance au sujet de ceux qui se sont endormis dans la mort ; il ne faut pas que vous soyez abattus comme les autres, qui n’ont pas d’espérance. Jésus, nous le croyons, est mort et ressuscité ; de même, nous le croyons, ceux qui se sont endormis en Jésus, Dieu les prendra avec lui. Car, sur la parole du Seigneur, nous vous déclarons ceci : nous les vivants, nous qui sommes encore là pour attendre le retour du Seigneur, nous ne devancerons pas les morts. Au signal donné par la voix de l’archange, à l’appel de Dieu, le Seigneur lui-même descendra du ciel, et les morts unis au Christ ressusciteront d’abord. Ensuite, nous les vivants, nous qui sommes encore là, nous serons emportés sur les nuées du ciel en même temps qu’eux, à la rencontre du Seigneur. Ainsi, nous serons pour toujours avec le Seigneur. Retenez ce que je viens de dire, et consolez-vous les uns les autres.

 

L 13 –  « Nous vivrons avec le Christ »
Si un homme a souffert pendant sa vie, surtout s’il a souffert pour la justice ou pour le Royaume de Dieu, comme saint Paul que nous allons entendre nous parler, il n’aura pas perdu sa peine : il sait que Dieu le récompensera.

 

Lecture de la seconde Épître de saint Paul à Timothée       2, 8-13
Souviens-toi de Jésus Christ, le descendant de David :
il est ressuscité d’entre les morts, voilà mon Évangile. 
C’est pour lui que je souffre, jusqu’à être enchaîné comme un malfaiteur.
Mais on n’enchaîne pas la parole de Dieu !
C’est pourquoi je supporte tout pour ceux que Dieu a choisis,
pour qu’ils obtiennent eux aussi le salut par Jésus Christ, avec la gloire éternelle.
Elle est sûre, cette parole : « Si nous sommes morts avec lui,
avec lui nous vivrons. 
Si nous supportons l’épreuve, avec lui nous régnerons.
Si nous le renions, lui aussi nous reniera.
 Si nous sommes infidèles, lui, il restera fidèle, 
car il ne peut se renier lui-même. »

 

L 14 –  « L’amour nous fait passer de la mort à la vie »
L’amour, c’est la vie de Dieu. Celui qui a vécu pour ses frères ne mourra pas pour toujours, car il a déjà commencé ici-bas sa vie éternelle.

 

Lecture de la première Epître de saint Jean       3, 14-16
Frères bien-aimés,
parce que nous aimons nos frères,
nous savons que nous sommes passés de la mort à la vie.
Celui qui n’aime pas reste dans la mort. 
Voici à quoi nous avons reconnu l’Amour : Lui, Jésus a donné sa vie pour nous ;
et nous aussi, nous devons donner notre vie pour nos frères.
Celui qui a de quoi vivre en ce monde, s’il voit son frère dans le besoin sans se laisser attendrir, comment l’amour de Dieu pourrait-il demeurer en lui ?
Mes enfants, nous devons aimer non pas avec des paroles et des discours, mais par des actes et en vérité. En agissant ainsi, nous reconnaîtrons que nous appartenons à la vérité, et devant Dieu nous aurons le coeur en paix ; notre cœur aurait beau nous accuser, Dieu est plus grand que notre coeur, et il connaît toutes choses.
 

L 15 – « Dieu est amour »
Ce qui fait la valeur d’une vie et lui donne son sens, c’est l’amour dont elle a été remplie. Jésus nous montre ce qu’est une vie menée selon Dieu, dans la vérité, la bonté et le pardon. Être participant de la vie de Dieu et vainqueur de la mort, c’est cela. Notre chagrin lui-même est une preuve d’amour.

 

Lecture de la première lettre de saint Jean                  4, 7-10
Mes bien-aimés,
aimons-nous les uns les autres, puisque l’amour vient de Dieu.
 Tous ceux qui aiment sont enfants de Dieu,
et ils connaissent Dieu. 
Celui qui n’aime pas ne connaît pas Dieu, car Dieu est amour.
Voici comment Dieu a manifesté son amour parmi nous : Dieu a envoyé son Fils unique dans le monde
pour que nous vivions par lui. Voici à quoi se reconnaît l’amour : ce n’est pas nous qui avons aimé Dieu,
c’est lui qui nous a aimés, et il a envoyé son Fils qui est la victime offerte pour nos péchés.

 

L 16  « Où va le monde ? »
Un monde nouveau, une terre nouvelle, un pays où il n’y aura plus de pleurs, de cris, de tristesse ! Voilà tout ce que notre cœur désire. Tel est le don de Dieu.

 

Lecture du livre de l’Apocalypse de saint Jean             21, 1-5a.6b-7
Moi, Jean,
j’ai vu un ciel nouveau et une terre nouvelle,
 car le premier ciel et la première terre avaient disparu,
 et il n’y avait plus de mer.
 Et j’ai vu descendre du ciel, d’auprès de Dieu,
 la cité sainte, la Jérusalem nouvelle,
 toute prête, comme une fiancée parée pour son époux.
Et j’ai entendu la voix puissante
qui venait du Trône divin ; 
elle disait :

« Voici la demeure de Dieu avec les hommes ; il demeurera avec eux, et ils seront son peuple,
 Dieu lui-même sera avec eux.
Il essuiera toute larme de leurs yeux, et il n’y aura plus de mort ;
 et il n’y aura plus de pleurs, de cris, ni de tristesse ;
car la première création aura disparu. »
Alors celui qui siégeait sur le Trône déclara :
 « Voici que je fais toutes choses nouvelles.
 C’est moi l’alpha et l’oméga, le commencement et la fin.
C’est moi qui donnerai gratuitement
à celui qui a soif 
l’eau de la source de vie. Telle sera la part du vainqueur ; je serai son Dieu, et il sera mon fils. »

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