Une soirée réussie à la cathédrale

Mercredi 6 avril 2022, le ciné-club L’adulciné et la paroisse Saint-Alain ont proposé un Ciné-Orgue, un vrai cadeau de l’artiste organiste Wilfried Kathemann.

(Voir diaporama ci-dessous)

« Nosferatu le vampire » (Nosferatu, eine Symphonie des Grauens)
Film de Friedrich Wilhelm Murnau, Allemagne, 1922, 94 minutes
Lavaur, cathédrale Saint-Alain, mercredi 6 avril 2022 à 20h

Une soirée « fantastique », qui a réuni près de 150 spectateurs.
Nous la devons à l’initiative et à l’art de Wilfried Kathemann, organiste doué en improvisation et amoureux du film « Nosferatu » depuis sa jeunesse.
Majesté et puissance de l’orgue Cavaillé-Coll de la cathédrale Saint-Alain, richesse de l’interprétation que Wilfried propose sur le film, Dracula des origines, art cinématographique de Friedrich Wilhelm Murnau et plaisir de recommencer à vivre des temps forts ensemble.
Et puis et surtout, union de plusieurs structures, conquises par cette idée : les organistes de la région, la Ville de Lavaur partenaire et subventionneuse, la Paroisse Saint-Alain partie prenante, notre ciné-club heureux de sortir de sa léthargie forcée en l’absence de salle de cinéma pendant encore un bon bout de temps, enfin Les Amis des Orgues de Lavaur qui ont pris en charge la rémunération de Wilfried.
D’autres remerciements s’imposent : à la société Abaques Audiovisuel qui nous facilite la location de son matériel de projection très adapté à la situation (en rétroprojection !), à Paul, assistant de Wilfried, à Bernard qui s’est joint à l’équipe de L’adulciné pour le montage technique la veille, à Marguerite qui nous a accueillis chez elle après le démontage pour une soupe à l’oignon bénéfique, délicieuse et fraternelle.
Grand merci aux membres de notre équipe, qui propose des séances de ciné-club à Lavaur depuis 17 ans.
Nous apprécions de vivre ces aventures communes, de partager nos points de vue toujours dans la bonne humeur, grâce à la magie du cinéma, et nul doute que quand les nouvelles salles de la ville ouvriront, nous resterons force de propositions.
Monter ce spectacle est un lourd travail mais par notre complémentarité, tout se goupille bien, les planètes sont bien alignées.
S’ajoutent à cet événement les 100 ans cette année du Jacquemart de la cathédrale, comme ceux du film !
Des funérailles d’un vauréen centenaire eurent d’ailleurs lieu quelques heures plus tard au sein même de la cathédrale…
Ce lieu sacré compte beaucoup dans le succès de cette soirée et des prochaines.
Nous sommes « bénis de Dieu », tous autant que nous sommes, qui profitons de cette merveille qui sublime bien des célébrations et des spectacles musicaux depuis des siècles.
Les saintes espèces avaient été retirées par Monsieur le curé, de sorte à ne pas mélanger les genres et à respecter l’église pour ce qu’elle est : lieu de célébration permanente de l’Amour du Christ pour les hommes.
Ce film y avait toute sa place, qui met en scène une histoire d’amour en lutte contre le mal.
Wilfried a su le magnifier et nous provoquer de nombreux frissons.
Soulignons aussi l’analogie impressionnante, toutes proportions gardées, entre l’époque de la peste relatée dans « Nosferatu » et celle de la pandémie que nous traversons depuis deux ans.
Les deux autres soirées devraient être aussi fameuses, avec la même mise en œuvre au sein de la cathédrale.*
Wilfried est un as ; pardon, un artiste.
Un grand merci à tous.
Damien, président du ciné-club L’adulciné